J’y vais mais j’ai peur

À la Une

la couverture !

J’y vais mais j’ai peur Journal d’une navigatrice est une bande dessinée relatant l’aventure de Clarisse Crémer lors du Vendée Globe en 2020/2021. L’autrice s’est associée à la bédéaste Maud Bénézit (sur Babelio).

Le Vendée Globe est une compétition de bateau à voile avec un tour du monde débutant par les Sables-d’Olonne et se terminant… aux Sables-d’Olonne !

En commençant l’ouvrage je m’interrogeais sur son contenu, car relater une course en solitaire peut ne pas être chose facile et pourrait paraître longuet à lire.

C’est tout le contraire puisque le récit (ou plutôt l’aventure humaine) de la navigatrice nous montre ses doutes, ses peurs etc. mais surtout son plaisir de voguer sur son bateau.

extrait de la 4ème de couverture

Le monde maritime m’est peu connu mais la BD m’en a appris un peu plus sur ce sujet, avec le fameux Imoca (le bateau de Clarisse Crémer).

Je ne dévoile pas plus cette BD, elle m’a beaucoup plu et je vous incite à la lire.

L’Anomalie, Hervé Le Tellier (Goncourt 2020)


Le grand littéraire qui sommeille en moi (et oui je suis un petit lecteur) a voulu découvrir et donc lire le Goncourt 2020, le bien nommé L’Anomalie.

J’ai littéralement découvert ce livre en l’absence de lecture du résumé. Ce résumé au dos de l’ouvrage permet au (futur ?) lecteur d’appréhender le contenu du livre. En dit-il trop ? En règle général oui. Et c’est le cas de l’Anomalie.

C’est en effet en lisant le résumé que j’aurais dû découvrir près de la moitié du livre. Mais tel n’a pas été le cas. Futur lecteur de l’Anomalie, passez votre chemin (et cet article!) pour aller l’acheter (neuf ou d’occasion).

C’est donc plein d’engouement que je me lance dans la lecture du roman. L’Anomalie, c’est une (bonne) surprise, mais aussi un glissement au milieu du livre. Ce glissement représente le point de rupture car l’on passe d’une lecture descriptive, avec des récits croisés de divers personnages, et curieuse vers un style tout à fait différent que l’on pourrai qualifier de fantastique voire de science-fiction.

Cet avion reliant Paris à New-York traverse des turbulences extrêmes, et c’est là que se situe le questionnement et aussi le fil conducteur de la 2nde partie du livre.

Comment expliquer ces 2 vols, identiques, avec les mêmes passagers ? La confrontation qui en découle permet, de refaire une histoire, de se questionner sur son autre (ou sur soi-même).

La page de l’Anomalie sur le site internet de l’éditeur Gallimard

L’Anomalie sur Babelio

Le confinement, la lecture et moi


Malgré l’absence de librairies ouvertes pendant ce 2nd confinement, j’ai maintenant de nombreux livres à lire. Vous voulez connaître mon secret ? …

1er indice : je ne bénéficie pas d’un marché parallèle.

2nd indice (on se croirait chez le père Fouras) : un étrange phénomène, je reçois des livres régulièrement.

Fin des indices, lisez la suite si vous voulez connaître la réponse :

… et bien j’entre dans une période dite proche de la crise, mais de la crise de la quarantaine. Pour mes 40 – 1 année(s), j’ai reçu en cadeau de nombreuses bandes dessinées.

Ma bédéthèque s’enrichit donc de nombreux titres. Ces ouvrages qui se vendent à prix d’or en cette période de prohibition littéraire.

Cerise sur la gâteau (« cherry on the cake » pour les amis de Shakespeare), ces B.D. proviennent visiblement (à la lumière du papier cadeau), d’un endroit que j’apprécie particulièrement (les plus curieux se rendront sur ce site internet).

J’essaierai de rédiger des articles sur mes prochaines lectures.

P.S. (post-scriptum pour les latinistes) : je remercie les proches qui m’ont offert ces BD, ils se reconnaîtront – s’agissant de la librairie spécialisée cachée sous le lien internet plus haut, je vous la conseille, elle porte bien son nom Bédélire.

Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon — Jean-Paul Dubois


A peine terminé ce livre, je débute la rédaction de cet article. Tout ça pour avoir les idées fraiches tant ce récit nous emmène dans des atmosphères, aventures, lieux différents.

L’histoire mêle le récit présent et passé du personnage principal, en prison, et dont le parcours de vie se déroule au fur et à mesure de la lecture.

De Montréal à la Scandinavie, en passant par la France, l’impression donnée par ce livre est multiple. Empreint d’humanisme, avec un vocabulaire riche et varié, une pointe d’humour laissant non indifférent, on voit le personnage évoluer auprès de multiples personnages.

Petite précision : l’auteur a remporté le prix Goncourt 2019 avec ce livre.

La fiche du livre sur le site internet Babélio

Tours de cou et belles barettes


Il s’agit ici d’un polar, ou roman policier, écrit par Jean-Noël DELETANG, et sorti en 2019 au format poche (éditions La Geste, les livres de nos régions collection Geste noir).

Ce polar, ancré dans le territoire tourangeau, nous plonge dans l’enquête menée par des policiers.

Voici le résumé du livre (source) :

L’équipe de l’inspecteur Abert du commissariat de Tours, se trouve confrontée à une série inquiétante de meurtres commis sur des personnes âgées dans des quartiers habituellement calmes de la ville. Les enquêteurs se rendent vite compte qu’il existe un point commun entre les victimes. Elles sont soignées par le même cabinet d’infirmières. Le témoignage d’un voisin de l’une des personnes assassinées oriente les enquêteurs sur la piste d’une jeune femme qu’il a aperçue la nuit de l’un des crimes. Une nouvelle enquête tourangelle qui, du Beffroi à Velpeau et du Sanitas à Saint-Symphorien, vous entraîne toujours en chansons sur les traces d’un meurtrier bien singulier

Et une brève biographie de l’auteur (source) :

Jean-Noël Delétang vit à Tours depuis vingt ans où il a enseigné l’histoire et l’histoire des arts. Désormais, c’est l’écriture qui occupe son temps : textes historiques, nouvelles…
Aujourd’hui le polar lui procure un vrai plaisir et ancre dans le paysage de la Touraine les aventures de son héros, fan comme lui de chanson française et particulièrement de Brassens.

Ce qui m’a plu dans ce livre…

… un récit teinté d’humour

… une intrigue prenante

… des personnages singuliers

… une immersion dans la ville de Tours

L’auteur avait auparavant publié dans la même maison d’édition deux romans policiers :

Trois petits Tours et puis s’en va (2017)

Fluctuat Nec Mergitours (2018)

Les Enfants de la Résistance, la BD (éditions Lombard)


Dans l’attente du sixième album, qui paraîtra en janvier 2020, je vous propose de découvrir, si vous ne la connaissez pas encore, la série de Bande Dessinée les Enfants de la Résistance.

Reçus tous les cinq en cadeaux, je les ai dévorés, une fois n’est pas coutume en matière de BD, tant l’intrigue est prenante. On suit ainsi les aventures de trois enfants lors de la seconde guerre mondiale, qui entrent dans la Résistance, à leur manière.

Bande dessinée en couleurs, chaque tome comporte un cahier documentaire à la fin de chaque album, afin de mieux comprendre le contexte historique des évènements.

Le site de l’éditeur indique que ces BD sont accessibles dès 9 ans. Presque 30 années de plus, j’entamais puis terminais la lecture des cinq tomes en un temps record.

Le scénario est signé Dugommier, et les dessins par Ers.

La BD sur le site de l’éditeur

Visite du musée de l’Homme … et de son exposition temporaire


Je me suis rendu au musée de l’Homme à Paris, au Trocadéro tout près de la Tour Eiffel. Ce musée dont je ne connaissais l’existence il y a quelques semaines, vaut bien le détour !

Situé dans le palais de Chaillot depuis la fin des années 30, rénové à partir de 2009, le musée de l’Homme est une visite exploratoire de l’homme, avec un grand H (et donc de la Femme aussi 😋).

L’exposition permanente, la Galerie de l’Homme, est composée de 3 thématiques :

  • Qui sommes-nous ?
  • D’où venons-nous ?
  • Où allons-nous ?

La visite du musée est une invitation à replacer l’homme au centre de notre réflexion : son évolution, ses ressemblances ou divergences avec le vivant sur Terre, sa singularité, ou encore sur les différentes civilisations.

Avec une approche scientifique, sociologique, artistique etc., l’humanité de l’Homme est mise en avant et en tension avec le monde qui l’entoure.

De nombreux moyens interactifs et innovants rendent la visite encore plus intéressante et divertissante. Par exemple, la reproduction de notre corps par un squelette mouvant, sur une vidéo, ou encore un jeu par équipe de 3 sur des bornes.

Vous y verrez une galerie de bustes représentants l’Homme :

79 bustes de plâtre et 12 bustes de bronze, posés sur des sellettes, illustrent la diversité humaine. 4 ensembles de bustes, ambassadeurs de tous les individus qui ont servi de modèles, parlent et racontent les circonstances de leur fabrication et la trajectoire individuelle ou collective qui les a menés jusqu’en Europe

En guise de fin de ce paragraphe, la visite de cette expo nous fait aussi réfléchir sur les origines de l’homme, son devenir, ses spécificités ou similitudes, et plus largement sur l’humanité.

L’EXPOSITION TEMPORAIRE Je mange donc je suis

Empruntant au cogito ergo sum je pense donc je suis du Discours de la méthode (1637) de Descartes, cette exposition temporaire (octobre 2019 – juin 2020) propose de replacer la nourriture et l’alimentation dans un contexte sociétal, sociologique, scientifique, historique etc.

Une exposition pour découvrir les aspects biologiques, culturels et écologiques de notre alimentation.

Lors de la visite de cette exposition, vous découvrirez l’évolution de la perception de la nourriture au cours de la vie d’un humain (bébé, enfant, adulte).

Revenant sur les différentes fonctions de la nourriture au cours de l’histoire, l’exposition replace aussi l’action de manger dans notre société : manger au travail dans son bureau, la perception de certains animaux dans chaque société (la vache sacrée en Inde versus la consommation de bœuf et sa symbolique dans nos civilisations occidentales).

Galerie de diverses photos de l’exposition permanente :

Site internet : http://www.museedelhomme.fr/fr

L’univers Tintin


C’est en redécouvrant un livre reçu en cadeau que j’ai redécouvert Tintin. La lecture il y a près de 30 ans des bandes dessinées qui relatent les aventures du jeune reporter m’a intéressé plus tard à son auteur et à l’univers de Tintin.

Le château de Moulinsart a été inspiré par le château de Cheverny, sans ses éléments latéraux. C’est dans ce lieu qu’une exposition permanente sur Tintin m’a fait replonger dans les trépidantes aventures du héros de Hergé.

Par la suite, la visite de l’exposition du Grand Palais qui a reçu une exposition dédiée à Georges Remi alias Hergé, me replongea dans mes lectures d’antan.

Il s’agit là de deux événements majeurs de ma redécouverte de Tintin.

C’est aussi à l’occasion de cette exposition à Paris au grand Palais que j’achetais le livre consacré à Hergé, édité spécialement pour l’événement.

Hormis des mugs Tintins, de multiples figurines Tintin, un sac Tintin en toile, des dessous de verres Tintin (et oui même à l’apéro Tintin est là), je ne peux pas dire que je suis un habitué de la boutique Moulinsart.

Mon seul souhait est de pouvoir visiter le musée Tintin situé en Belgique… mais ce sera pour plus tard 🙂

Soit dit en passant les livres sur Tintin foisonnent dans ma bibliothèque.

On peut en effet y trouver certes l’intégrale de Tintin en petit format, mais aussi l’album de Tintin au pays des Soviets (album que je découvris alors collégien dans la bibliothèque de ma ville).

Ce 1er album en annonça d’autres dont l’album inachevé Tintin et l’alph-art.

Parmi ces livres, j’en considère un riche d’humanité, c’est Tintin les arts et les civilisations.On y découvre l’intelligence de Hergé, les rapprochements entre certaines planches et leurs inspirations. C’est donc cet ouvrage riche en illustrations, cité au 1er paragraphe de cet article, qui nous fait encore mieux connaître l’œuvre de Hergé. Hergé a su s’inspirer plus ou moins tardivement de la réalité (Tintin en Afrique regorge de clichés notamment) et s’est avéré visionnaire (avec la fusée rouge et blanche pour aller sur la Lune). La Syldavie, ce pays fictif , est d’ailleurs analysé largement.

L’univers de Tintin regorge de richesses intellectuelles qui permettent de satisfaire notre curiosité !

Alger la Noire


 

Voici ma dernière lecture, et plus précisément d’un polar. Ce polar se déroule en Algérie, peu avant l’indépendance de l’Algérie, en 1962. On y suit l’enquête d’un inspecteur de police qui doit résoudre avec son collègue un double meurtre commis sur la plage d’Alger.

On découvre, outre une enquête policière, l’Algérie de l’époque française. Paco, le personnage principal, évolue dans Alger marquée par les « évènements » post 2nde guerre mondiale, avec l’intervention de l’armée française, la présence de l’OAS etc.

Ce roman-polar est suivi de deux autres « tomes » et a même été adapté en bande-dessinée.

Bref, je vous recommande la lecture de ce livre si le mélange histoire/polar ne vous fait pas peur. Le cheminement de l’histoire m’a tenu en haleine, et une fois n’est pas coutume, je vous recommande la lecture de « Alger la Noire ».

Une fiche sur l’auteur (babelio.com)

Au revoir là-haut, Pierre Lemaître (2013)


Je suis un peu resté sur ma faim après la lecture du Goncourt 2017, « L’ordre du jour ». « Au revoir là-haut », de et avec Albert Dupontel, sorti en 2017, est un film éponyme du roman de Pierre Lemaître. Je me suis intéressé au livre, sans avoir vu le film ; j’ai seulement vu la bande-annonce après avoir terminé le roman qui fut Goncourt 2013.

J’ai été surpris lors de la lecture de ce livre tant les rebondissements sont nombreux, le suspens toujours présent, dans un récit post 1ère guerre mondiale, alors que le début de ce roman se déroule à la très proche fin de la « Grande Guerre ». On y suit le parcours de deux anciens combattants, avec pour point commun leur ancien capitaine, dont l’un a été blessé sérieusement sur le champ de bataille.

Leurs aventures sont surprenantes tout comme leur projet. A savoir que la suite de « Au revoir là-haut », intitulée « Couleurs de l’incendie », a été publiée début janvier 2018.

Au revoir là-haut sur Babelio et/ou sur CultureBox

Le Livre est aussi sorti en version Poche.

 

L’ordre du jour et la disparition de Josef Mengele


La-disparition-de-Josef-Mengelel'ordre du jour

 

 

La publication des résultats des prix Goncourt et Renaudot 2017 suscita ma curiosité en écoutant les journalistes évoquer le contenu de ces deux romans. En effet, les deux récits se ressemblent en ce qui concerne l’évocation du nazisme, et divergent quelque peu au sujet de la période couverte, l’un avant la seconde guerre mondiale, l’autre après celle-ci.

Suite à l’acquisition du roman « Renaudot » 2017, puis celui du « Goncourt » 2017, je n’ai pas regretté mon choix. Le récit des événements peu/mal connus du grand public a aiguisé ma curiosité. Les deux ouvrages se lisent facilement. Les « faits historiques » introduits dans ces romans renforcent l’attrait d’autant plus que les sujets évoqués ne sont pas toujours faciles à évoquer. Pour ce qui est de l’introduction de faits historiques dans un roman, je vous renvoie à mon article du 11 mai 2013 « 22/11/1963 », une plongée dans l’Amérique de Kennedy .

« Le prix Renaudot pour « La Disparition de Josef Mengele« , d’Olivier Guez Le Monde rubrique Culture

« L’Ordre du jour », d’Eric Vuillard, couronné par le prix Goncourt même journal, rubrique Livres

Zabor ou Les Psaumes (août 2017) – de Kamel Daoud


La lecture en 2014 de Meursault, contre-enquête, m’avait enchanté. Cet « Hommage en forme de contrepoint rendu à L’Etranger d’Albert Camus » a pour personnage principal le frère de l’arabe tué sur la plage dans ce même livre, L’Etranger d’Albert Camus.

Quoi de plus original que de redonner vie à un roman phare de l’oeuvre de Camus, paru en 1942.

Intéressé par l’auteur, je me lance dans la lecture de son ouvrage le plus récent, Zabor ou Les Psaumes. Le narrateur, et personnage principal du récit, repousse la mort grâce à l’écriture dans ses cahiers. On y découvre un héros fragile, orphelin de mère, dont le père est sur le point de mourir et que le reste de sa famille appelle pour venir à son chevet. Plus jeune, « Zabor » fut accusé d’avoir poussé son demi-frère au fond d’un puits et il sera isolé dans une maison gardée par sa tante.

Au delà de son écriture pleine de poésie, le roman interroge sur le rapport aux croyances, sur le besoin de lire et écrire à travers l’imagination. Ce livre me paru être peut-être un roman autobiographique. Le désir d’émancipation du narrateur naît des différents retours vers son passé pour mieux comprendre son histoire, comme une véritable introspection sur ses origines pour se diriger vers un but qu’il ne connaît pas encore.

J’en ai assez dit, je vous conseille donc ce livre.

Zabor par sa maison d’édition

Résumé :

Orphelin de mère, mis à l’écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l’imaginaire. Ce soir, c’est auprès de son père moribond qu’il est appelé par un demi-frère honni… Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l’insolente liberté d’une langue choisie.

Les lois de l’apogée, de Jean Le Gall


81nqya1ahcl

Autant j’ai du mal à accrocher avec certains romans, autant la lecture de ce roman de Jean Le Gall m’a curieusement intéressé. Mélange subtil d’humour « abrasif », le récit se déroule autour de trois personnages principaux.

Le premier, Jérôme Vatrigan, reçoit le prix Goncourt 1988 pour ensuite diriger sa propre maison d’éditions. Son frère, Antoine, est un chirurgien esthétique.

La femme de Jérôme Vatrigan, Greta Violante, est une femme d’affaires pourvue d’un esprit de compétition à toute épreuve.

Le roman relate de temps à autre les correspondances entre Jérôme et Antoine Vatrigan, rompant ainsi avec le récit narratif. La relation entre Jérôme Vatrigan et Greta Violante est parfois voire souvent ambiguë.

Je n’en dis pas plus, je vous laisse découvrir ce roman. Quelles furent mes impressions à la lecture de celui-ci ? Je fus amusé de ce récit emprunt de pointes d’humour et d’évocation de personnages existant réellement (Gonzague Saint-Bris etc.).

Quelques liens suivent cet article dont une interview de l’auteur, à lire si vous souhaitez en savoir plus avant de lire son ouvrage.

Entretien avec Jean Le Gall [http://www.lecthot.com]

Le roman sur la Griffe Noire (la librairie où je l’ai acheté 😀 )

L’Arabe du futur, Tome III


La grippe m’a cloué au lit, c’est ainsi que j’en ai profité pour lire le 3ème tome de l’Arabe du Futur que m’a offert ma copine à mon anniversaire.

Suite à un 1er article consacré aux tomes I et II, c’était avec impatience que j’attendais ce tome III.

La lecture de cette suite m’a paru à la fois drôle et parfois un peu cruel. En effet, à travers le récit du narrateur, Riad, les scènes qu’il vit en Syrie sont toutes à la fois teintées d’humour et de moments plus difficiles. On suit notamment les relations entre sa mère et son père qui se dégradent sur la question de leur présence en Syrie.

Toutefois, le tout reste un livre plaisant à lire et que j’ai dévoré en moins d’une demi-journée.

adf3-rvb-pour-web

 

 Le livre sur le site des éditions Allary

(court) portrait de l’auteur, Riad Sattouf, site internet Allary

L’Arabe du futur, Tomes I et II

La cas Alan Turing, la B.D.


couv_257090

 

 

Le cas Alan Turing est une bande dessinée qui relate la vie et les exploits scientifiques d’Alan Turing. Qui est-ce me direz-vous ? J’avais entendu vaguement parlé de Turing lors d’un cours d’informatique (et surtout de la machine de Turing).

C’est en 2014 que je visionne « Imitation Game », qui retrace les exploits scientifiques de ce brillant mathématicien.

Cette B.D. sortie en 2015 aux éditions « Les Arènes BD », riche en couleurs, nous éclaire sur la vie de Turing, de son enfance jusqu’à la fin de sa vie, en passant bien évidemment par l’accomplissement de son invention lors de la 2nde guerre mondiale. En effet, une équipe de scientifiques en Grande-Bretagne, lors de cette guerre, fut mobilisée pour percer le secret de la machine Enigma conçue par les nazis allemands. Cette machine de cryptographie joua un rôle essentiel lors de ce conflit planétaire : les transmissions allemandes codées par Enigma devaient être cassées pour permettre aux Alliés de prévenir les actions des Allemands.

La B.D. nous tient en haleine, elle met en lumière le rôle capital d’Alan Turing dans cette aventure. L’ouvrage se termine par un cahier documentaire. C’est une B.D. qui aborde l’histoire, les sciences notamment et qui lui confère donc tout son intérêt.

 

« Juste la fin du monde » [le film] et « S’enfuir » [la B.D.], 2 huis clos saisissants


A priori, le film « juste la fin du monde »  et la bande dessinée « s’enfuir » n’ont rien de commun. Le 1er relate le retour d’un écrivain dans sa famille pour un repas, venu leur dire qu’il allait mourir. Le 2nd est le récit d’un travailleur humanitaire retenu en otage en Tchétchénie.

Toutefois, a y voir de plus près, le point commun de ces 2 oeuvres repose sur le huis clos. Huit clos pour « juste la fin du monde », où les personnages évoluent quasiment dans la même maison, tandis que pour « s’enfuir », le personnage principal reste enfermé dans une pièce.

C’est donc dans ces lieux que le réalisateur et l’auteur déroulent une histoire et une atmosphère particulière. Le secret est le maître mot de ce film et de cette B.D. : que va-t-il se passer, l’écrivain va-t-il révéler son terrible secret, le détenu malgré lui va-t-il réussir à s’échapper ou à sortir libéré de sa triste demeure ?

Le film « juste la fin du monde » est l’adaptation d’une pièce de théâtre, la B.D. « s’enfuir » est le résultat de la rencontre de Guy Delisle, l’auteur de B.D. déjà évoqué dans ce blog, et de Christophe André, le captif au main des Tchétchènes. Cette B.D. est donc une biographie.

Au final, les héros respectifs cherchent une certaine liberté, difficile à avouer pour l’un, et une liberté à retrouver pour l’autre.

 

1507-1-bbb

Feuilleter l’ouvrage

 

Agent secret, une autobiographie


Le livre que je viens de terminer de lire est une autobiographie d’un ancien militaire appartenant au service Action des services secrets français.

La lecture nous amène d’Afrique au Kosovo en passant par l’Asie, alors que l’auteur évolue dans le secteur militaire puis dans le privé. J’ai lu ce livre assez rapidement car il nous tient en haleine au fil des pages.

On vibre ainsi au fil du récit notamment lors des négociations pour la libération d’otages salariés de grands groupes français.

Extrait du site internet de l’éditeur :

« J’ai vécu la tension de négociations à haut risque avec les Khmers rouges, les forces serbes de Slobodan Milosevic, les terroristes d’Al-Qaïda… Je n’ai toujours eu qu’une seule boussole pour agir : l’intérêt supérieur de la Nation. À d’innombrables reprises, j’ai mis ma vie en jeu pour défendre la France, toujours dans l’ombre. Clandestinement. Mon nom est « Personne », ou plutôt « n’importe qui ». Je suis agent secret. »
Jean-Marc Gadoullet a appartenu pendant quinze ans – une longévité exceptionnelle – au 11e Choc, une unité d’élite du service Action de la DGSE. Deux présidents de la République ont épinglé sur son uniforme les plus hautes distinctions, la Croix de guerre et la Légion d’honneur.
Assistance à des chefs rebelles, contre-terrorisme, infiltration secrète, empêchement d’un coup d’État, diplomatie parallèle… Ce livre dévoile la vie de l’un des meilleurs agents secrets français. Comment intègre-t-on le Bureau des légendes ? Comment jongle-t-on entre plusieurs identités fictives ? Et comment part-on en mission sans jamais savoir pour combien de temps et sans pouvoir donner de nouvelles à sa famille ?
Voici le témoignage unique d’un véritable héros qui, dans une seconde vie, de 2010 à 2013, a été l’artisan discret de la libération des sept otages d’Areva et de Vinci retenus au Mali par Abou Zeid, l’émir redouté d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Jean-Marc Gadoullet révèle ici les coulisses de cette négociation explosive et dénonce le « business» des otages.
Pour la première fois, un agent secret français raconte son quotidien.

 

9782221191040

Pyongyang, la BD de Guy Delisle


71vHgmfH00LNoël à été l’occasion pour moi de recevoir un joli cadeau : « Pyongyang » la bande dessinée en noir et blanc de Guy Delisle.

Cet ouvrage autobiographique relate le séjour d’un salarié d’une entreprise qui a sous-traité  la réalisation d’un film d’animation à Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord.

Ce récit permet de découvrir non sans humour la réalité d’un pays qui a à sa tête un didacteur faisant du culte de la personnalité un événement quotidien pour les nord coréens.  Le traducteur et le guide sont deux personnages qui accompagnent le personnage principal, aux côtés des expatriés non nord coréens. La restriction des libertés, la censure, sont des leitmotiv au fil de la lecture.

Guy Delisle a aussi publié d’autres BD sur d’autres pays : Chroniques Birmanes, Chroniques de Jérusalem notamment. Son dernier ouvrage publié est « Le Guide du mauvais Père – Tome 3 ».

Le blog de Guy Delisle le blog de l’auteur, à  visiter absolument !

  • Date de parution mai 2003
  • Editeur L’association
  • Collection Ciboulette
  • Format 17cm x 25cm
  • Nombre de pages 196

l’Economie et les Inégalités, une approche critique du capitalisme


Les inégalités sont un thème qui revient souvent à travers deux ouvrages clés en la matière : « Le Capital au XXIème siècle » de Thomas Piketty et « La Grande Fracture » de Joseph E. Stiglitz.

Retour sur ces deux auteurs…

Joseph E. Stiglitz est sacré en 2001 Prix Nobel d’Economie avec Akerlof (et Spence) pour leurs travaux sur l’asymétrie d’information (antisélection et aléa moral) rencontrés entre autres domaines dans celui de l’assurance.

Au delà de ces travaux, Stiglitz publie en 2003 « Quand le capitalisme perd la tête« , fort de son expérience en tant que conseiller du Président Clinton. Il se livre dans ses ouvrages à une critique du capitalisme. La Grande Fracture poursuit ses thèses et porte en sous titre « Les sociétés inégalitaires et ce que nous pouvons faire pour les changer ». Stiglitz dans cet ouvrage reprend également des articles parus dans « The Project Syndicate « .

Thomas Piketty, économiste français, a publié en 2013 « Le Capital au XXIème siècle » et s’interroge davantage sur la répartition des richesses pendant plusieurs siècles, en écho au Capital de Karl Marx publié à la fin du XIXème siècle.

Ces deux auteurs à travers leurs ouvrages critiquent donc le capitalisme. En effet, Stiglitz dans un article du Vanity Fair, met en évidence l’écart grandissant au fil des décennies ente les plus riches et les plus pauvres. Stiglitz critique également les guerres d’Afghanistan et d’Irak en chiffrant le coût de ces deux guerres.

Au-delà de ces deux livres, les mutations du capitalisme sont importantes et montre qu’il n’y a pas un mais plusieurs capitalismes (Alain Minc et son ouvrage www.capitalisme.fr).

Les différents ouvrages cités nourrissent la réflexion en la matière pour aboutir à un capitalisme acceptable et accepté.