La lecture en 2014 de Meursault, contre-enquête, m’avait enchanté. Cet « Hommage en forme de contrepoint rendu à L’Etranger d’Albert Camus » a pour personnage principal le frère de l’arabe tué sur la plage dans ce même livre, L’Etranger d’Albert Camus.
Quoi de plus original que de redonner vie à un roman phare de l’oeuvre de Camus, paru en 1942.
Intéressé par l’auteur, je me lance dans la lecture de son ouvrage le plus récent, Zabor ou Les Psaumes. Le narrateur, et personnage principal du récit, repousse la mort grâce à l’écriture dans ses cahiers. On y découvre un héros fragile, orphelin de mère, dont le père est sur le point de mourir et que le reste de sa famille appelle pour venir à son chevet. Plus jeune, « Zabor » fut accusé d’avoir poussé son demi-frère au fond d’un puits et il sera isolé dans une maison gardée par sa tante.
Au delà de son écriture pleine de poésie, le roman interroge sur le rapport aux croyances, sur le besoin de lire et écrire à travers l’imagination. Ce livre me paru être peut-être un roman autobiographique. Le désir d’émancipation du narrateur naît des différents retours vers son passé pour mieux comprendre son histoire, comme une véritable introspection sur ses origines pour se diriger vers un but qu’il ne connaît pas encore.
J’en ai assez dit, je vous conseille donc ce livre.
Résumé :